L’arrêt, l’immobilité retrouvée, la tension physique de l’effort soudainement relâchée, c’est une sensation merveilleuse, celle de l’arc débandé. Il vaut la peine de marcher, et de marcher dur, rien que pour le plaisir de pouvoir s’arrêter. Et la joie du départ n’est-elle pas faite déjà, largement, de celle de l’arrivée ?
Théodore Monod
Cet été, c’est sur la quatrième île de la mer Méditerranée que nous avons posé nos valises… Ou, devrais-je dire, que nous avons porté nos sacs à dos. Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez lire mon article sur la préparation au GR20. On avait tout entendu sur le GR20. On s’attendait à des galères, à la chaleur, à la sueur. Des bobos, des douleurs qui se sont transformés en belles anecdotes. Des soit-disant foules de randonneurs dont certains sont devenus de vrais potes. Cet article, c’est un condensé de 12 jours de vagabondages, avec des bons moments, des déboires, deux-trois conseils et quelques anecdotes mémorables. Installez-vous confortablement, décollage immédiat vers l’île aux mille et une beautés… Et compte-rendu de ma propre expérience sur le GR20 !
Premiers pas sur le GR20, ou l’apprentissage par l’erreur
Nous y sommes enfin. Après une visite éclair de Calvi, un peu de stop et un trajet animé jusqu’à Calenzana, le grand départ est pour demain matin. Nous sommes conscients du grand luxe offert par notre petit studio, comparé aux nuits qui nous attendent, perchés quelques centaines de mètres plus haut.
Mardi 31 juillet, le Jour J. Le début de mon expérience sur le GR20. 6h, le sac est bouclé, les chaussures enfilés et les bâtons dégainés. Et surtout, la photo souvenir devant le panneau de départ est dans la boite ! Dans la fraîcheur matinale, on s’attaque donc à la première étape du GR20. Le sentier surplombant le village serpente jusqu’à Bocca à u Saltu (j’adore les noms corses). Un passage en forêt et déjà, nous faisons face au premier passage technique du GR (et certainement pas le dernier). Premier constat : mettre les mains avec un sac de 10 ou 15 kilos, ça n’a rien à voir avec les “passages techniques” des balades dominicales. Mais c’est là tout le charme de cette épopée qui commence !
Encore un col, un sentier vallonné à flanc de montagne, et nous apercevons le premier refuge du GR : celui d’Ortu di u Piobbu. Il est à peine 11h30 lorsque nous terminons cette première étape. Premier plantage de tente, première Pietra, première douche froide, la routine des prochains jours commence déjà à se mettre en place. Et première erreur : malgré la belle vue et le temps radieux, l’après-midi est longue. Très longue même, et l’ennui nous gagne. Un repas lyophi, une bonne dose de lecture et nous partons au pays des rêves, déjà peuplé des aventures des jours à venir.
⚡ De l’orage dans l’air
Après notre premier bivouac, nous déjeunons et plions bagage à la lueur de la frontale. Il est 5h30, et déjà quelques randonneurs matinaux nous précédent sur le chemin qui continue vers le sud. Aujourd’hui, nous prévoyons de poursuivre notre route jusqu’à Asco : deux étapes, parce que nous nous sentons bien et pour éviter une seconde après-midi farniente. La première montée est éprouvante, toute en immenses dalles et en gros rochers. Par une longue traversée, nous rejoignons l’autre versant pour entamer la descente d’un gigantesque pierrier vers le refuge de Carrozu. On nous avait vendu du sentier technique, j’aurais même simplement enlevé le terme “sentier” 😂.
L’étape 3 démarre par la traversée de la mythique passerelle de Spasimata. Rien d’extraordinaire, et c’est pourtant plein d’entrain que l’on s’engage sur ce chemin suspendu. Les paysages sont incroyables. Au lac de Muvrella, pas de mouflons contrairement à ce que son nom laisse suggérer, mais une belle petite pause avant de reprendre la montée sèche jusqu’à Bocca di Stagnu. Le ciel se fait de plus en plus menaçant et nous accélérons le pas. Les premières gouttes nous atteignent sur l’arête, il nous reste une descente vertigineuse pour atteindre le refuge d’Asco. Il nous semble si près, mais il nous faudra finalement près d’1h30 pour l’atteindre, avec une belle frousse au milieu puisqu’on a pris l’orage de plein fouet. C’était la deuxième erreur en deux jours : l’orage, c’est toujours plus sympa vu du refuge… Et on s’en souviendra !
GR20, cette rando rythmée par la rencontre
Nos affaires a peu près sèches, nous partons, au petit matin du troisième jour, pour la quatrième étape de notre périple. Celle qui, au prix d’une longue mais très belle ascension, par endroit équipée de câbles, nous mène à la Pointe des éboulis… Point de départ d’un crochet d’1h30 quelque peu fatiguant au sommet le plus haut de l’île : le Monte Cinto (2 706 m). Trois jours dans les montagnes corses et déjà, notre duo est devenu un trio qui marche plutôt bien avec Seb, un autre lyonnais qu’il nous a pourtant fallu rencontrer à 800 kilomètres de chez nous ! C’est avec lui que nous terminons l’étape au pas de course, guettés par l’orage, jusqu’au refuge de Tighjettu. 4h annoncées, que nous plions en 1h50… Quand je vous disais que je n’aimais pas l’orage ! Le must du jour : le plat de pâtes à la sauce tomate exquise du gardien, à ne pas louper lors de votre passage !
Premier au-revoir
Pour ce quatrième jour, notre belle expérience sur le GR20 se poursuit vers les Bergeries d’u Vallone, que nous traversons alors que les randonneurs dorment encore. Seb nous rattrape à peine plus loin, et c’est ensemble que nous poursuivons notre route à travers la forêt, puis le long des dalles rocheuses que nous commençons à bien connaître. Bocca di Fuciale nous offre un panorama incroyable sur la Paglia Orba, deuxième sommet corse, mais également sur le refuge de Ciottulu di i Mori près duquel nous ne faisons que passer. Enfin, nous foulons un chemin digne de ce nom ! A l’est, la vue sur la mer nous fait oublier la chaleur et l’inconfort de ces premiers jours, et nous découvrons tous sourires les vasques naturelles qui bordent, plus bas, le GR. Encore un gros morceaux, et la triplette atteint le Col de Vergio.
Pour Stan et moi, c’est l’arrêt au stand pour cette nuit. A l’inverse, Seb, décide de repartir pour atteindre Manganu dans la soirée. Séparation du trio, mais ce n’est que pour mieux se retrouver, plus loin ou plus tard, de retour dans nos contrées lyonnaises ! Vergio, c’est comme un retour à la civilisation pour nous : un camping, une supérette, un restaurant, des douches chaudes, même l’orage du milieu de journée ne parvient pas à nous saper le moral.
Le lendemain matin, c’est une courte étape qui nous attend puisque nous ne nous rendons que jusqu’à Manganu. Par un chemin forestier puis une raide montée, nous atteignons Bocca San Petru et son paysage de carte postale corse. On continue d’en prendre plein les yeux au Lac de Nino, baigné de soleil et entouré de pozzines, ces caractéristiques formations végétales planes parsemées de trous d’eau. 12h30, et déjà nous atteignons Manganu, ce refuge au charme fou planté au pied de la Punta Alle Porte, en bordure d’un torrent dans lequel nous soulageons nos articulations. Manganu reste l’un de mes refuges préférés sur le GR20. Le cadre, la vue et l’atmosphère qui y règne en fond un petit coin de paradis ou il ne faut surtout pas manquer de se ressourcer !
GR20, un périple aux mille et unes merveilles
J’avais déjà adoré Manganu. Alors, je ne sais pas comment vous décrire les premières heures de la journée suivante. Nous comptons aujourd’hui doubler l’étape et atteindre Onda, et partons donc à la frontale, dès 5 heures du matin. Mais surtout, nous partons sous un ciel éclairé de milliers d’étoiles. A force d’avoir la tête en l’air, j’y aurais presque laissé une cheville ! Au col, le spectacle du lever du soleil est à couper le souffle, la faute aux gros nuages noirs, qui nous guettent et qui pourtant accentuent les belles couleurs matinales. Par la ligne de crête, nous atteignons la brèche de Capitellu, et son point de vue sur les lacs de Melu et Capitellu.
Petra Piana et son gentil gardien nous attendent, au bas d’un longue descente assez technique. C’est le sixième jour, et la fin du périple pour notre belle casserole Sea To Summit, qui a loupé le départ et est restée au refuge, alors que nous partons pour la variante alpine vers Onda. Cette variante est un must de cette belle expérience sur le GR20. Technique, mais longer les crêtes et profiter de cette vue incroyable sur les alentours, ça vaut les quelques difficultés ! Par contre, c’est la descente jusqu’au refuge de l’Onda qui a eu raison de mon moral. La faute, sûrement, à la longue journée que nous venons de passer pour parvenir au bout des deux étapes du jour. Mais n’oubliez pas une chose, elle sera vraie tout au long de votre parcours : plus dure est la journée, meilleur sera le repas du refuge 😂 !
A la frontière Nord/Sud du GR20
Nous ne le remarquons par forcément, mais le paysage change, imperceptiblement, au fur et à mesure du voyage. Des terres désolées peuplées de roche, nous avons fini par trouver un semblant de sentier, jusqu’à atteindre une dense forêt qui protège les jolies Cascades des Anglais. La civilisation est toute proche, et de nombreux promeneurs d’un jour viennent profiter des trous et chutes d’eau formés naturellement le long du GR. Nous trouvons un petit coin reculé, pour profiter d’une baignade revigorante, avant de rejoindre la station de Vizzavone. Une mini-ville, qui continue de vivre au rythme des randonneurs du mythique sentier. Une gare, un camping, quelques supérettes et restaurant, c’est le grand luxe, après 7 jours à l’état sauvage.
Jour 8. C’est le départ du GR Sud, un symbole, puisque nous sommes censés avoir terminé la partie la plus technique du trek. Il fait chaud, et les quelques refuges et bergeries qui sillonnent le GR20 ne sont jamais de trop pour profiter d’une boisson fraîche. Les jours commencent à se ressembler un peu et, quelques mois après cette belle expérience, je dois vous avouer ne pas me souvenir de chaque détail, malgré mes quelques notes ! Après coup, par contre, on m’a vendu la variante du Monte Rinosu. Il semblerait que le lac de Bastani vaille largement le détour de 6h30, mais je n’ai malheureusement pas vu ces merveilles de mes yeux ! A nouveau menacés par l’orage, nous gagnons le col de Verde, son cadre idyllique, ses emplacements à l’ombre et ses bungalows VIP, son restaurant divin et ses petits cochons noirs tous plus mignons les uns que les autres. Le petit + : la tarte aux pommes et les douches chaudes 😋.
Péripéties météorologiques
De Bocca di Verde, la montée vers le refuge de Prati est vraiment agréable. En effet, elle démarre en sous bois, pour terminer avec un panorama irréaliste, où nous arrivons à temps pour admirer le soleil qui se lève sur la mer. Un petit déjeuner rapide au refuge, alors que les lève-tard plient à peine leur tente, puis direction la Punta di a Cappella (au top, ces appellations corses !). La suite est très jolie, différente, avec ses passages de part et d’autre de l’arête et ses fôrets miniatures, jusqu’au col de Laparo.
Le GR continue de monter, et nous vivons une expérience digne de la célèbre trilogie du Seigneur des Anneaux. Derrière nous, un brouillard épais, qui monte au même rythme que nous et semble nous guetter. De l’autre côté, pourtant, c’est un magnifique ciel bleu qui nous temps les bras. Le Mordor VS la terre du Milieu. J’ai fait mon choix, et j’aime autant accélérer le pas jusqu’à la Punta di Furmicula, qui marque le début de la dernière descente avant l’atypique refuge d’Usciolu. A visiter absolument : l’épicerie d’Usciolu, véritable caverne d’Ali-Baba où vous trouverez de tout. Même des chaussettes, mais pas de chance pour Stan qui en avait besoin, un promeneur avait pris tout le stock la veille (véridique !).
Au départ d’Usciolu, nous optons pour la variante de l’Alcudina, point culminant de la Corse du Sud avec ses 2 134 mètres. Une journée aux paysages extrêmement variés, entre forêts, plateaux verts parsemés de fleurs et de ruisseaux et arêtes rocheuses, c’est une étape qui donne un bel aperçu des nombreux paysages de l’Île.
Asinau avait été victime d’un incendie en 2016, mais le refuge a été complètement refait et les installations sont très bien : douches, toilettes sèches, et un beau refuge en dur pour la restauration et le couchage. C’est dans la grande pièce d’Asinau que nous avons assisté au plus gros – et surtout plus long – orage de notre périple. Au total, près d’1h30 de fortes pluies, et de rafales de vent qui ont même réussi à faire décoller notre tente, malgré les 25 kilos de matériel entreposés à l’intérieur. Les dégâts font mal au moral, la structure a résisté mais la toile extérieure s’est déchirée. Ça nous apprendra à zapper l’étape sardines. Heureusement, le voyage touche déjà presque à sa fin…
Vers la fin d’une expérience sportive, et tellement humaine
Avant dernier jour déjà, et la nostalgie qui nous gagne peu à peu a même contaminé le ciel. Il fait gris, pour la première fois en 11 jours, à notre départ d’Asinau. Refroidis par l’orage d’hier, nous décidons de ne pas choisir la variante des Aiguilles de Bavella et prenons l’itinéraire classique. Il s’agit, en fait, d’une superbe traversée en forêt, vallonnée, et qui nous offre un beau panorama sur les imposantes aiguilles. J’ai un gros passage à vide juste avant le col de Bavella, vite oublié une fois attablée en terrasse. Un effort encore, pour atteindre notre dernier refuge : celui d’i Paliri.
La vue est belle, les installations un peu éparpillées, mais ce que nous retiendrons surtout, c’est notre dernier repas partagé, avec les copains rencontrés bien plus tôt dans l’aventure, où ceux à peine quelquefois croisés. Chacun, à son niveau, redoute un peu le retour à la civilisation de demain. Faire sa propre expérience sur le GR20, c’est un défi physique, bien sûr. Mais c’est avant tout une découverte de soi-même. Un accomplissement, une parenthèse hors de nos vies qui vont à mille à l’heure. Et surtout, c’est l’opportunité de la rencontre. Ici, là-haut, on approche les gens plus facilement, on rit plus franchement, et on parle de tout ouvertement. La plupart, on ne les reverra pas, et pourtant, ils auront marqué l’aventure aussi fortement que les paysages. Et je n’exclue pas la possibilité d’un petit voyage au Québec, dans les années à venir 😂 !
Un dernier lever du soleil, l’un des plus beau, encore quelques efforts et le panneau “The End“, qui nous accueille à Conca. Une image vaut mille mots, et je vous laisse donc, pour finir, découvrir nos mines, fatiguées mais heureuses, avec l’immanquable selfie final :
Des conseils pour une expérience réussie
J’avais lu tellement de choses sur le GR20, et pourtant, il restait quand même difficile de savoir quoi emporter, quoi laisser à la maison, et comment sont véritablement organisés les refuges. Dans l’ensemble, nous avons été plutôt satisfait du matos emporté. Voici quelques petits conseils pour optimiser au mieux votre expérience sur le GR20.
#1. Tous les refuges offrent la possibilité de se ravitailler en victuailles de base : pâtes, sauce tomate, boîtes de thon, barres de céréales, compotes. Il n’est pas nécessaire de vous charger comme des mules. Il vous faudra simplement accepter de payer un peu plus cher pour vos denrées, mais cela vaut la peine à mon avis, parce que le poids du sac à dos restera votre pire ennemi sur le GR20 !
#2. Dans la même veine, vous pourrez facilement vous passer du combo casserole + réchaud + bouteille de gaz. Tous les refuges (ou presque) offrent un accès à un ou plusieurs réchauds. Parfois, s’il y a du monde, il reste quand même plus confort d’avoir son matériel, mais si vous voulez vous alléger, c’est une solution. Pour info, notre casserole nous ayant abandonnés sur la route, on s’en est tout de même très bien sortis sans !
#3. Les refuges et bergeries que vous trouverez sur la route offrent un confort auquel je ne m’attendais pas en partant sur le GR20. Vous pourrez prendre une douche tous les jours. Il y a même des refuges au sud ou vous aurez de l’eau chaude, en échange de quelques euros.
#4. Pour le couchage, trois possibilités : un lit au refuge, à réserver à l’avance. Ou alors une tente. Si vous disposez de votre tente, il vous faudra payer 7€ par personne (donc 14€ si vous êtes deux) pour avoir un emplacement. Attention, premier arrivé, premier servi ! Sinon, vous pourrez facilement louer une tente dans chaque refuge, ainsi qu’un matelas. Dans ce cas, il vous faudra seulement prévoir votre sac de couchage. La tente est en 2018 à 11€ par nuit, en plus des 7€ par personne.
Le meilleur de mon expérience sur le GR20
#1. Mon refuge préféré, pour son cadre idyllique, sa rivière à deux pas et ses gardiens sympathiques, c’est celui de Manganu. Il s’agit d’un vrai coin de paradis, entouré de verdure, surplombé par les arêtes. Et puis, l’étape qui a suivi, celle que nous avons doublé jusqu’à Onda a été pour moi la plus belle. Une vraie étape de montagne, avec sa dose de difficultés mais surtout ses moments magiques et ses vues dégagées (mention spéciale au lever du soleil).
#2. Les nombreuses bergeries, dans lesquelles les papilles sont en éveil de voir tant de bons fromages et charcuteries. Une pensée particulière pour Giulia, haute comme trois pommes et pourtant pleine de caractère quand il s’agissait de jouer au minigolf Mickey.
#3. L’épicerie d’Usciolu, où vous trouverez des mets et équipements aussi incongrus que bienvenus.
#4. Mais, surtout, le meilleur du voyage, c’est les rencontres incroyables qu’il nous a permis de vivre. Ceux avec qui on a partagé un bout de chemin (coucou Seb, Pierrick, Xavier et Raphaël !), ou ceux qu’on a simplement croisés, plus d’une fois au fil des jours. Quels que soient le sens que vous choisirez, la saison, en tente ou en refuge, ce que vous retiendrez, ce seront vos rencontres. Elles rythment le chemin et enrichissent l’expérience et, quand vous aurez oublié les bobos et la fatigue, resterons vos plus forts souvenirs !
Alors, qu’attendez-vous pour vous lancer ?!
Estelle
Bravo et merci pour ce récit ! Pour nous ce sera en 2020!
Merci beaucoup ! Vous allez voir, c’est vraiment un super projet dont on garde de beaux souvenirs !
C est super Estelle merci pour ce joli partage cela donne vraiment envie de le faire bravo pour cette jolie performance
🌸🌸🌸
Merci Clochette ! Peut-être qu’un jour tu auras l’occasion d’en faire un petit bout ?!
Gros bisous et à très vite 😉
bravo estelle ,,je me r appellle de ton 1 er périble au costa rica , tu en a fait de la route
en peu d année ,une vrai baroudeuse ..merci pour ce partage en corse jpaul
Merci Jean Paul, quand je repense au Costa Rica… C’était un beau commencement en tout cas ! J’espère que tu vas bien depuis !
Bises
Estelle
Merci bien pour tous ces commentaires et photos.Pour Pascal et moi, Alain(la soixantaine) on prend l’avion le 14 juillet 2019 pour atterrir a Bastia vers 8h pour attaquer le GR20 du Nord au Sud et reprendre l’avion a Ajaccio le 23 a midi.
Système débrouille pour les acheminements Aéroport -Gr (début et fin).
Quelques conseils?
Sinon on est d’attaque et très impatients d’y être.
Bonjour Alain, merci pour ton commentaire ! Dans notre cas, nous avons atterri à Calvi et il a été très facile de nous rendre au village de Calenzana et stop. C’est une pratique très développée en Corse, aucun mal à trouver un chauffeur ! Après, depuis Bastia la distance est un peu plus longue, mais je ne suis pas inquiète je pense que c’est jouable en stop également ! A la fin du GR, j’ai repris l’avion à Figari donc de même, je ne peux pas vraiment t’aider. N’hésitez pas à me contacter pour d’autres infos sur la préparation de ce beau projet !
Bonjour,
Excellent reportage !
Nous allons faire le GR au mois de Juillet. Idéalement , nous voulons le faire en 12 jours. Avez-vous les traces GPS de votre parcours ?
Merci par avance
Bonjour Thomas, merci pour votre commentaire ! Malheureusement, je n’ai pas les traces GPX, nous ne lancions pas le GPS des montres pour économiser la batterie ! Tout est très bien balisé, aucune erreur possible et vous pourrez trouver l’ensemble des distances et dénivelé sur différents sites comme le-gr20.fr. C’est une belle expérience qui vous attend, n’hésitez pas à me donner votre avis à votre retour !